Cdiscount innove dans le Shopping Social

Le shopping social continu de gagner les sites d’e-commerce dans l’hexagone. Aujourd’hui c’est le quatrième du secteur qui intègre l’Open Graph Facebook dans sa stratégie webmarketing : Cdiscount.

Le site français ajoute en effet dans toutes ses fiches produit, une box « Partagez-le » permettant à l’internaute d’informer ses amis Facebook. Deux possibilités s’offrent à lui : « je veux » et « j’aime » affichant ainsi l’information dans le module Cdisount de sa Timeline Facebook. Tout ça est bien sûr possible par l’outil Facebook Connect présent aujourd’hui sur un grand nombre de sites internet, mais aussi par Google +.

Jusque-là, rien de bien exceptionnel puisque d’autres sites marchands proposent eux aussi ce système de partage. Là où Cdiscount innove, c’est en créant l’onglet « Shop Social » donnant accès à la page « Mon Shopping Social ». Cette page personnalisée regroupe différentes catégories de produits suivant les données facebook :

  • Mes amis et moi voilà ce que l’on veut
  • Ils sont faits pour vous
  • Le TOP j’aime
  • Top avis clients
  • Mes partages de paniers
  • Toute l’actualité Facebook

 

L’objectif d’une telle innovation pour le site Bordelais est d’une part d’améliorer l’expérience client, et d’autre part d’augmenter de façon significative la fréquence d’achat des internautes. La critique que l’on peut faire est globalement positive, puisque ce dispositif intègre de façon simple et totale les achats et « wish list » des internautes avec leur réseau social favori. En revanche, pourquoi utiliser Google+ et pas Twitter, réseau qui se développe le plus dans le social shopping aux US avec 550 millions d’inscrits ?  

Ce projet qui a nécessité un an de travail, intègrera peut être d’autres réseaux sociaux d’ici fin 2012, lors d’ajout de nouvelles fonctionnalités sociales.

Cependant, je me pose une question sur la confidentialité des achats sur internet, et plus généralement sur l’activité des internautes. Avec la Timeline de Facebook, nos activités sont devenues de plus en plus mises en avant aux yeux de tous, notre vie sur le net n’a plus « d’intimité ». Nos achats par le biais du shopping social seront-ils la limite du modèle « je montre ce que je fais » ? L’avenir et la réussite de ce modèle nous le dira !

Vous avez dit SoLoMo?

SoLoMo, un drôle de mot…

Les outils ont évolué et nos Smartphones de plus en plus performants nous permettent d’acheter en mobilité. Le SoLoMo est une tendance, un terme à connaître, c’est pourquoi Super Vendeur vous en dit deux mots.

Commençons par le commencement et définissons-le. SoLoMo n’est autre que la contraction de 3 mots : Social, Local et Mobile. Pour le reste, laissons place aux spécialistes, Anthony Bleton, PDG de l’agence web Novius l’explique si bien…

C’est bien beau tout ça, mais, si on comprend bien il s’agit surtout de se servir du mobile pour créer du trafic en magasin physique. Super Vendeur ne cracherait sur aucune vente mais bon, on est surtout là pour parler de vente en ligne…

Déjà, notons que le Solomo permet de bénéficier des avantages du multicanal (dont certains des avantages étaient cités dans un autre article de Super Vendeur). Sans prendre le mot à la lettre, le e-commerçant doit penser à utiliser ces outils, comme notamment l’interaction  sur les réseaux sociaux (exemple de la boutique Facebook) ou jouer sur le « bouche à oreille ».

Le conseil de Super Vendeur : ne surtout pas négliger l’adaptation de son site au mobile, le top du top étant l’application ! C’est bien connu, on passe du temps sur son mobile durant les d’attente, et parfois moins du coup à son domicile. La notification « push » est une parfaite illustration du concept.

Le reste, votre imagination nous le dira ! A vous d’être toujours plus créatif que le concurrent pour renforcer votre interactivité….

Zoom sur le taux d’abandon …

Amis lecteurs de Super-vendeur, je vous propose aujourd’hui une infographie pour comprendre l’origine et les répercussions de votre ennemi le plus précieux : le taux d’abandon.

Infographie - taux d'abandon e-commerce

 

Pour Super-vendeur il y a deux mots magiques pour diminuer le taux d’abondon du panier : sécurité et clarté. Reprenons donc les bases, l’internaute passe à l’acte d’achat s’il est en confiance. Et sur Internet ce n’est pas la tête du vendeur qui va déterminer ce degrés de confiance mais les informations disponibles à propos de l’e-commercant,, des modalités d’achat, des frais liés à l’acte d ‘achat et surtout n’oubliez pas la mise en avant du paiement sécurisé..

Ainsi faites un site beau, clair, dynamique, intuitif, et sécurisé !

N’hésitez à enrichir cette infographie de vos commentaires 😉

Le « brick and mortar » redevient à la mode !

Avant le weekend, Super vendeur revient vers vous pour vous faire méditer sur une question. Vous êtes vous demandé pourquoi les géants pure players avaient décidé d’ouvrir des boutiques physiques pour accompagner leur commerce en ligne ?

Super vendeur vous propose des premiers éléments de réponse…

1. La première raison peut être financière, en effet dans certains pays (Etats-Unis, Luxembourg par exemple) les entreprise qui y sont présentes payent moins de taxes et peuvent donc encaisser une plus grosse marge auprès de leur client.

Exemple : Amazon qui en s’implantant à Washington, bénéficie de taxes plus faibles sur les ventes peut importe la destination du produit vendu.

2. La deuxième raison peut être légale, certains secteurs d’activités sont très réglementés (pharmacies online, jeux d’argent, casino, paris…), et la législation du pays dans lequel se trouve le site e-commerce peut imposer le e-marchand à ouvrir une boutique physique.

3. La troisième raison peut être pour faciliter l’acte d’achat, même si le e-commerce ne cesse de progresser (+24% au premier trimestre 2012), il n’est pas toujours évident de tout acheter en ligne. Certains consommateurs souhaitent toucher, voir ou même essayer le produit pour être sûrs de faire le bon choix.

4. La quatrième raison peut être une volonté de différenciation, les sites internet étant de plus en plus nombreux, il devient difficile d’être trouvé par les internautes et de se différencier des concurrents. Certaines enseignes utilisent donc les boutiques physiques pour offrir une expérience d’achat unique. Un des meilleurs exemples est Nespresso, où des dégustations sont possibles au sein même de ses boutiques.

boutique Nespresso

5. La cinquième raison peut être pour mettre en avant des produits particuliers, si l’e-commerce a permis de développer la « longue traine », les boutiques physique elles utilisent le « long cou » (80% du CA provient de mois de 5% du catalogue).

 Le Long Cou de Gerry McGovern (http://www.gerrymcgovern.com/)

Prenons l’exemple d’Amazon qui vend beaucoup de produits provenant à la fois de la marque mais aussi d‘autres vendeurs. La mise en place d’une boutique physique va permettre de mettre en avant uniquement ses propres produits, et même de créer des offres exclusives pour différencier les deux canaux de distribution : virtuel et physique. Une boutique physique peut être viable avec peux de produits si ce sont des produits « phares » ou exclusifs.

6. La dernière raison est la complémentarité des canaux de distribution, il ne s’agit de choisir l’un où l’autre, mais bien de les faire évoluer conjointement. Chaque canal (site web ou boutique physique) permet de toucher des cibles différentes,  d’avoir des processus d’achat différents et des offres différentes. Enfin posséder une boutique physique est encore souvent un élément de réassurance pour les internautes qui savent qui et où contacter physiquement un interlocuteur en cas de problèmes.

Super vendeur a réalisé une liste non exhaustive du sujet et attend avec impatience vos retours pour l’ajuster et la compléter.

Allez, bon courage plus que quelques heures et c’est le weekend 😉

Vendre sur Facebook – Cas d’école : Le Parc Astérix

Super Vendeur était présent au salon du e-marketing à Paris les 24 et 25 janvier 2012 et il est temps, bien qu’il soit un peu tard (Super Vendeur a été super-occupé) de vous remonter ce qu’il y a eu d’intéressant lors de ces conférences.

Bon, des choses intéressantes, il y en a eu plein, alors Super Vendeur va seulement s’attarder sur un cas, que dis-je une preuve concrète, irréfutable – enfin ! – de l’utilité de Facebook comme vecteur de vente.

Le cas du Parc Astérix

A la Toussaint 2011, l’agence parisienne Extrême a mené une campagne audacieuse de communication pour le Parc Astérix, avec une série de vidéos virales participatives intitulées « Peur sur le Parc ». Dans un univers complètement éloigné de celui des gentils gaulois, on suit une femme qui se balade de nuit – quelle idée – dans le Parc Astérix et se trouve confrontée à des situations d’horreur. L’internaute va alors choisir la suite de son aventure en cliquant sur des choix qui l’amèneront vers d’autres vidéos… Bref j’emploie le mot « audacieux » pour qualifier cette campagne, mais ce n’est qu’une version polie pour dire que selon moi cette campagne est complètement nulle, enfin bon ce n’est pas là le sujet de mon post.

Le vrai sujet c’est que parallèlement à cette campagne, une opération a été menée sur Facebook invitant les fans de la page du Parc Astérix à organiser leur sortie entre amis. Une application a été développée permettant aux fans de créer leur propre sortie, d’inviter leurs amis et d’acheter ensuite les billets pour tous les participants en une fois. L’idée est que plus il y a de personnes qui se rajoutent à la sortie organisée, plus les tarifs à l’unité deviennent avantageux !  Là où l’opération est intelligente, c’est qu’elle exploite la caractéristique majeure qui fait de Facebook ce qu’il est : la facilité de partager un évènement et de contacter ses amis en quelques minutes. Il est incroyablement plus facile d’organiser une sortie via Facebook que via le téléphone, l’email ou le courrier, et le Parc Astérix surfe sur cet avantage.

Et les résultats, qui nous ont été présentés lors de la conférence par la directrice marketing du Parc Astérix, sont sans appel : en moyenne, les internautes ont acheté 9 tickets via l’application, alors que, déclinée sur le site Internet du Parc Astérix, les internautes n’ont cette fois-ci acheté que 5 tickets en moyenne !
Cette opération probante m’amène à poser la question suivante : à terme, dans 10 ans, quand 90% des internautes seront connectés à Facebook, quel sera l’intérêt rationnel d’investir des centaines de milliers d’euros dans un site internet mi-vitrine mi-e-commerce comme celui du Parc Astérix ? La question peut paraître extrême, mais lorsqu’on y réfléchit bien, elle mérite d’être posée..